SUR L’AIR DE « LA CAGE AUX OISEAUX » DE PIERRE PERRET
Ouvrez, ouvrez, l’âme des gémeurs,
Donnez-leur un peu de votre coeur,
Les enfants si vous voyez,
Qu’les gémeurs sont déprimés,
Offrez-leur un peu de votre gaité.
Un p’tit lit, une télé,
Une cuisine aménagée,
Un pc,
Et puis, des murs tapissés,
Et un gémeur tout triste de vivre isolé,
Et qui s’fait du mouron tout’ la journée.
Une maladie, une tragédie,
Et voilà soudain que tout est fini.
Un virus tout petit,
Qu’a soudainement fleuri,
Une fois dans votr’vie,
Vous qui n’êtes pas comme eux,
Chassez-le,
Ça vous rendra heureux.
.
Ouvrez, ouvrez, l’âme des gémeurs,
Donnez-leur un peu de votre coeur,
Les enfants si vous voyez,
Qu’les gémeurs sont déprimés,
Offrez-leur un peu de votre gaité.
Si une personne pressée se met à grincher
Parc’qu’on a laissé passer un handicapé
Faites-lui comprendre qu’elle est privilégiée,
Car elle a ses deux jambes toute la journée.
Si quelqu’un d’autre ricane dans la cité,
Se moque de l’autre parce qu’il a l’air désorienté.
Faites-lui savoir qu’on est tous de la même humanité,
Malgré nos problèmes variés.
Ouvrez, ouvrez, l’âme des gémeurs,
Donnez-leur un peu de votre coeur,
Les enfants si vous voyez,
Qu’les gémeurs sont déprimés,
Offrez-leur un peu de votre gaité.
Maud et Alexia